Stéphanie Dongmo nous offre une belle chronique sur Super cagnotte de Jean Eyoum ainsi qu’un entretien avec l’auteur.
Avec son livre Super cagnotte, Jean Eyoum, 21 ans, propose une adaptation libre de L’Avare en parler-jeune. L’intrigue se passe dans une banlieue de Paris, les personnages changent de noms mais gardent leurs caractères. Petite virée sur les sentiers dépoussiérés d’un classique de la littérature française.
Plus que le texte de Super cagnotte, c’est l’audace du projet qui plaît. Un jeune Français originaire du Cameroun décide, un jour qu’il s’ennuie pendant les congés de Noël, de relire L’Avare, l’œuvre de Molière qu’il préfère. Ce faisant, il a une idée de génie : et s’il réécrivait ce classique comme on parle autour de lui, dans sa banlieue de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) ? Il se lance. En une semaine, la première mouture du projet est prête. Il la range dans un tiroir et oublie. Six ans plus tard, il ressort le manuscrit, le retravaille et se lance à la recherche d’un éditeur. Sa rencontre avec Kirographaires donne Super cagnotte. Une œuvre pleinement inspirée de L’Avare de Molière. La lettre change, mais l’esprit demeure.
Découvrez la suite de la chronique en cliquant ici
Âgé de 21 ans, ce jeune homme d‘origine camerounaise publie Super cagnotte, une transposition de L’Avare de Molière. Étudiant en commerce international, il a écrit son livre en « langage de banlieue » mais s’exprime dans un français châtié. Il parle de l’adaptation de son texte au théâtre et de l’hommage qu’il veut rendre à Molière.
D’où vous est venue l’idée d’écrire une œuvre qui serait inspirée de L’Avare de Molière ?
C’est arrivé comme ça en 2005. J’étais au lycée, c’était les vacances de Noël, le temps était mauvais, je ne pouvais pas sortir. J’ai commencé à relireL’Avare que j’aime beaucoup et je me suis dit : tiens, je peux le faire. J’y suis allé d’une traite et en une semaine, j’avais le texte prêt. Je l’ai retravaillé et enrichi après.
La suite de l’interview en cliquant là !